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LÉLIA DEMOISY

Lélia Demoisy, artiste française, sculpture et installation

Lélia Demoisy vit et travaille dans les Yvelines. 

Elle est diplômée des Arts Décoratifs de Paris en 2015 en scénographie mais décide de se consacrer aux arts plastiques lorsqu’elle reçoit la bourse « Jeune talent » de la Fondation Mécène & Loire en 2016. Privilégiant les médiums de la sculpture et de l’installation, Lélia Demoisy cherche à étudier notre relation à la nature et au vivant en tant qu’individu.Tout son travail tend à mettre en avant notre rapport corporel à la matière comme une donnée fondamentale de notre rapport au vivant.​

Elle rédige un mémoire d’étude en 2014 traitant de l’idée de fusion avec la nature et va même y joindre le récit d’une expérience personnelle d’immersion en solitaire dans une forêt canadienne en plein hiver. Ces recherches vont profondément la marquer et donner toute la ligne de son travail en tant qu’artiste plasticienne.

En plus de créer des sculptures, elle se joint à des paysagistes pour travailler directement avec le vivant sur des installations pour Chaumont-sur-Loire (2015), Lausanne Jardins (2019) ou Annecy Paysages (2021). En 2019, elle est accueillie en résidence à la Tribu de Trueno en Patagonie (Argentine) et démarre un travail de recherche autour du dessin à l’encre de chine et de la sérigraphie.

https://www.leliademoisy.com

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LA BELLE MORT

Nos sociétés occidentales ont pris l’habitude de cacher la mort et sa nécessité. Elles voient la vie de façon linéaire plutôt que de manière cyclique. Or, comment appréhender la question de la mort, lorsque même un arbre abattu par une tempête peut voir ses branches devenir troncs ? À partir de quel moment pouvons-nous affirmer que la vie les a quittés lorsque la sève circule encore sous l’écorce, et que les champignons et les insectes commencent déjà à prendre place ?

Il faut réapprendre à voir le bois de l’arbre comme faisant partie d’un corps.

Les troncs et branches tombés au sol deviennent des ossements, vont se décomposer en forêt au fil des années, et décliner avec une lenteur infinie…

© Photos de Richard Pelletier

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